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La Grenade, communément nommée L’île aux épices, est l’une des plus petites îles du monde, ayant la superficie totale de 350 km2 ( incluant l’île Ronde, Carriacou et la Petite Martinique ). La Grenade est la toute dernière île des petites Antilles, au sud-est de la mer des Caraïbes et au sud de l’arc formé par les îles-du-vent. Elle est également située à plus de 160 km des côtes du Vénézuella.

 

Par les voies maritimes, nous y admirons de magnifiques montagnes volcaniques, de ces verts flamboyants et que dire de ces maisons colorées à vive allure… Une multitude de baies nous invite à y découvrir leur trésor. Faisant parties de Grenade, l’île Ronde, Carriacou et La Petite Martinique sont des endroits où s’accrocher les pieds…

 

Ayant l’emblême de la muscade, ce pays fut le premier exportateur de cette épice partout à travers le monde. Malheureusement, depuis l’ouragan Yvan de 2004, les muscadiers furent détruits; les Grenadiens ne reculant devant cette épreuve, recommençèrent alors les plantations qui, cependant, prendront vingt-sept (27) ans avant de produire à nouveau la quantité qui, jusqu’à présent, était une source principale de revenu.

 

 

LA GRENADE

 

Carriacou

Nous nous installons à Tyrell Bay, , cette baie étant généralement calme, par contre bien active, avec sa plage de sable blanc, ses restaurants locaux et ses fabuleux spectacles de percussions et danse du vendredi soir.

 

Un tour de l’île y est proposé: avec ses 34 km2 et ses 4500 habitants ( approximativement ), ils ont toute une histoire à raconter.

 Belvédère magnifique où l’on y voit Sandy Island, Union, Diamand Island, l’Île Ronde et la Grenade, cuisine locale délicieuse, construction traditionnelle de bateau, voilà le topo!

 

Petite Martinique

Si vous aimez les chèvres, vous êtes au bon endroit! D’ailleurs, j’aime bien la surnommée L’Île aux chèvres!  Ces chèvres y vagabondent librement et paisiblement, broutant toute verdure qui s’y trouve, dans le périmètre de 2.4 km2. Elle est située à 1,5 km de Carriacou.

 

St-Vincent-et-les-Grenadines

Ce pays est un ensemble d’îles, ( 32 au total ), que l’on nomme les îles de l’Archipel, situé à l’ouest de la Barbade, entre Sainte-Lucie et la Grenade.

 

La principale et plus grande île de ce chapelet est l’île de St-Vincent, qui contient 344 km2, les autres petites îles ( les Grenadines ), faisant un total de 45 km2, d’où le charme exceptionnel de cet endroit!

 

Voilà la description de quelques îles où nous arrêtons:

 

Petit St-Vincent

Située en face de la Petite Martinique, cette île fut transformée en hôtel de luxe ($1500.00 US /une nuitée), proposant aux vacanciers à bord d’un bateau d’aller profiter de leur site. Un décor très chiquette, dans un décor agencé à la nature: ce fut notre premier coup de coeur! Endroit idéal pour la plage et pour y déguster un de leur excellent cocktail typiquement antillais, une saucette s’impose!

 

Mopion

Au mouillage près du Petit St-Vincent, nous y voyons un impressionnant spectacle que la nature nous offre: une mini île avec un parasol, en plein milieu de… nul part…euh… je veux dire, de  l’océan!

 

 Union

Tout d’abord, cette île est un passage obligé pour les formalités de douane, par la suite, un mini village où tous les locaux se connaissent!!! C’est l’île à la Bob Marley, les restamans nous acceuillant en nous disant  » Yo, respect  », en cognant leur poing sur la poitrine, un peu à la manière de Céline Dion! Leurs petits kiosques de fruits et légumes et de souvenirs sont sympa, tout comme ces habitants.

 

Mayreau

Quelques palmiers, belle plage de sable blanc et de coraux rosés, cette île de 4 km2 et de ses 300 habitants est fascinante. Environ deux mètres seulement séparent la mer des Caraïbes et celle de l’Atlantique: en s’y promenant, on peut y voir les deux côtés de l’océan: fabuleux!

 

 Les Tobago Cays

Ces quatre Cays sont situées à l’est de l’île de Mayreau, au sud-est de Canouan, portant la mention de  Parc National de préservation de la vie sauvage.

La première fois où nous sommes arrivés à Tobago Cays, nous y furent bouche bée! Pour Serge et moi, un autre coup de coeur! Partout où nous regardons, nous y voyons des tortues qui se prélassent: c’est leur  demeure! Elles sont nos voisines et acceptent volontiers que l’on nage dans leur territoire. Fantastique!

Barrière coralienne des plus impressionnantes, c’est un nid gorgé de multitude de poissons, pieuvres, murènes et j’en passe. La vie marine est à son apogée. Les amateurs de plongée et d’apnée en ont plein la vue!

Cette mer, allant du bleu ciel au turquoise, me fait penser à Bora Bora.

 

Pur bonheur… difficile de revenir à la réalité après avoir vécu un tel éblouissement.

 

 

C’est après ce périple que nous retournons à la Grenade, pour la fin des vacances.

 

 

À la Grenade, se trouve plusieurs chutes, dont l’une d’elle est facile d’accès et vraiment chouette, qui se nomme Concorde Falls.

 

Il en coûte 1$ US ( ou 2.50 EC ) pour accéder à cette chute. Pour les amoureux de la nature, c’est un endroit ressourçant où la végétation exotique est au rendez-vous: très agréable pour l’oeil. La musique de cette chute est d’un grand réconfort pour l’âme et s’y baigner est fort rafraîchissant! Pique-niquer, admirer ce qui se passe autour ou s’asseoir sur un rocher: la belle vie quoi! Profitons du moment présent…

 

De plus, quelques kiosques sont à notre disposition afin d’y acheter des produits locaux ainsi que des bijoux fabriqués avec des coraux par un artisan local. Il n’en tient qu’à nous d’y jeter un coup d’oeil ou non!

 

 

 

La forêt tropicale à la Grenade

 

Plus nous montons les montagnes, plus le décor est éblouissant: nous voilà dans un endroit où, sur les deux côtés de cette route étroite, la végétation est à son apogée.  De longues lianes suspendues ici et là, des fleurs exotiques, des immenses palmiers et bamboos

 

 Carriacou: Sandy Island et Anse Laroche

 

 À l’ouest de Carriacou se trouve une petite île en forme d’arc.  Une plage de sable blanc parsemée de coraux rosés ainsi que de quelques palmiers y font office,  au beau milieu de l’océan. Bel endroit pour y faire de l’apnée; c’est d’ailleurs à Sandy Island que nous y avions vu un requin nourrice. Cette fois, nous avons nagé dans un banc de poissons qui n’en finissait plus. En prime: pélicans et frégates plongeants dans l’eau pour y trouver leur proie et couché de soleil magnifique.

 

En partant de Sandy Island, en direction de Petit St-Vincent, nous passons devant une baie complètement au nord de Carriacou: Anse Laroche. Petite plage, beau sable doré, rocher, une petite maison… Il n’y a personne et la température est clémente, nous décidons donc de s’y accrocher les pieds. Nous sommes seuls au monde… Vraiment un bel après-midi: apnée et plongée: le son des vagues, le crépitement des poissons dans l’eau, c’est ressourçant!

 

Un peu d’histoire…

 

Lors des charters, je me fais souvent demander par les vacanciers pourquoi la langue officielle est l’anglais, mais qu’il y a beaucoup de noms en français sur l’île. Alors, je vous raconte un résumé de ce qui, d’après mes différentes lectures et les histoires racontées par les Grenadiens, est le plus juste…

 

Je vous évite toutes les informations sur où est situé la Grenade etc… puisque c’est déjà mentionné précédemment dans le site.  Allons directement à l’histoire même…

 

CAMERHOGNE:

Au tout début, les Arawaks, ce peuple étant des immigrés provenant du Venezuela, s’étaient dispersés dans les différentes îles des Antilles, dont la Grenade. Par la suite, il y eu un conflit majeur avec le peuple Kalinago ( nommé les Caraïbes par les Européens ). Ces derniers étant très agressifs, chassèrent les Arawaks en totalité. C’est alors que les Kalinago nommèrent ce pays Camerhogne.

 

CONCEPTIÒN et GRANADA:

En 1498, Christophe Colomb arrive et nomme ce pays Conceptiòn. Le peuple Kalinago étant une fois de plus agressif et hostile quant à la colonisation espagnole, les espagnols quittèrent en donnant en souvenir un nouveau nom, Granada, étant le nom d’une province d’Espagne en Andalousie.

 

En 1609, au tour des britanniques d’arriver, mais encore une fois: ce peuple tenant tête et ayant une réputation cannibalisme; ils repartirent sans succès…

 

GRENADE:

En 1650, les Français achetèrent l’île des Britanniques. Les Français se sont battus durement pour obtenir le contrôle de l’île. C’est alors que la langue officielle devint peu à peu le français, et comme les Français avaient des esclaves afin de fonder, entre autre, la capitale étant St-Georges, le créole français était de mise pour les esclaves qui préféraient parler sans que les Français ne les comprennent… Cependant, les Kalinago étaient tellement réfractaires aux changements, qu’ils décidèrent de se jeter du haut des falaises, d’où l’un des toponymes étant la baie des Sauteurs.

 

En 1763, Suite à la guerre des sept ans, la Grenade est cédée à la Grande-Bretagne, par le traité de Paris.

 

En 1779, après une bataille sanglante, les Français reprennent alors possession de la Grenade.

 

GRENADA:

En 1783, le Traité de Versailles rendit l’île aux Anglais. C’est à partir de ce moment que la langue anglaise commença ainsi que le créole anglais, toujours pour les mêmes raisons: les esclaves aiment bien parler entre eux sans que leurs patrons les comprennent… D’où certaines paroisses se nommant au départ St-Jean, se nomme à présent St-John’s, par contre d’autres paroisses les noms demeurant identiques, mais  avec la prononciation anglophone. Ex: St-Patrick.

 

 

 

L’ÎLE AUX ÉPICES ( SPICE ISLAND ):

 

En 1795, M. Joseph Banks, botaniste, conseilla au roi George III d’y faire la culture de la muscade et autres épices, le climat et le sol ayant les qualités requises pour se faire… Ce fut un succès assuré: depuis ce temps, la Grenade est surnommée: l’Île aux épices.

 

En 1834, l’abolition de l’esclavage…bonne chose! Mais depuis ce temps, la langue officielle est toujours l’anglais, mais je dirais plus précisément , l’anglais grenadien, puisque lorsque l’on s’adresse aux Grenadiens, nous avons souvent du mal à les comprendre!!! Mais nous arrivons toujours par se faire comprendre!!!

 

 

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