
STEVE
ST GERMAIN
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Capitale: Santo Domingo (Saint-Domingue)
Population: 8,5 millions (2001)
Langue officielle: espagnol (tout le pays)
Groupe majoritaire: espagnol (87 %)
Groupes minoritaires: créole haïtien, créole samaná et langues immigrantes
Système politique: république présidentielle unitaire
Articles constitutionnels (langue): aucune disposition linguistique dans la Constitution du 14 août 1994
Lois linguistiques: Loi no 1683 sur la naturalisation (1948) ; Code fiscal de la République dominicaine (1992) ; Loi générale sur l'éducation (1997) ; Loi créant le Secrétariat d'État à la Culture (2000).
REPUBLIQUE
DOMINICAINE

La République dominicaine (en esp. República Dominicana) est un État situé dans la partie orientale de l'île d'Haïti (ou île d'Hispaniola) qu'il partage avec la république d'Haïti (partie occidentale). C'est la seconde plus grande île des Grandes Antilles après Cuba.
La République dominicaine est limitée à l'ouest par Haïti, mais bordée de tous côtés par l'Atlantique et la mer des Caraïbes au sud. Cette république occupe 64 % de la surface de l'île, soit 48 730 km² dans sa partie orientale; pour sa part, Haïti compte sur une superficie de 27 750 km². Par comparaison, la superficie de toute l'île de Cuba est de 100 860 km²; celle de l'Espagne, 504 782 km².
L'île d'Haïti compte donc deux États: à l'est, la République dominicaine, à l'ouest, la république d'Haïti. Par ailleurs, au cours de leur histoire, les deux États n'en ont formé qu'un seul à trois reprises.
La grande majorité des Dominicains parlent l'espagnol comme langue maternelle, soit 87 %. Chacune des provinces conserve un certain accent propre, souvent teinté d'expressions particulières. Malgré l'influence de l'espagnol, certains termes issus de la langue des indigènes sont encore utilisés et conservent leur sens d'origine: ají (piment), barbacoa (barbecue),batea (baquet), bohío (hutte), canoa (canoë), carey (carapace de tortue), conuco (lopin de terre), guayaba (goyave), hamaca (hamac), huracán (ouragan), iguana (iguane), maíz (maïs),tiburón (requin), yagua (palme) et yuca (manioc).
On ne compte que deux langues minoritaires: le créole haïtien (environ 2 %) et le créole samaná (0,2 %). Le créole haïtien, on le sait, possède un lexique dont la base principale est le français. La communauté haïtienne vivant en République dominicaine demeure sans statut juridique adéquat et est souvent confrontée au dénuement économique et à l’ostracisme, voire au racisme. Environ 100 000 travailleurs haïtiens et leurs familles, soit 200 000 à 300 000 personnes, vivent dans des conditions déplorables dans quelque 250 «bateyes» (villages de coupeurs de canne à sucre) répartis dans 16 «ingenios» (les raffineries de sucre). En regard des contrats d’embauche, les autorités dominicaines affirment que ceux-ci sont rédigés en espagnol et en créole pour une meilleure compréhension, mais rien ne garantit que les travailleurs soient d’accord avec les termes, la grande majorité d’entre eux étant analphabète. Les autorités de l'iimmigration ont signalé que près de 500 000 à 700 000 Haïtiens se retrouvent sur le territoire dominicain, et 5 % d’entre eux possèdent des pièces d’identité.
Dans la presqu'île de Samana au nord-est, vivent quelques milliers de Noirs (environ 8000 locuteurs) parlant ce qu'on appelle le «créole samaná» dont la base lexicale est faite de mots anglais. Ce sont des descendants d'anciens esclaves venus des États-Unis à partir de 1824 et pratiquant la religion protestante.
Dans les régions les plus touristiques, mais aussi au sein des communautés d'origine étrangère installées en République dominicaine on parle, entre autres, l'anglais, l'allemand, le français, l'italien ou le néerlandais.
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